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L'inconfort de l'amour
L'inconfort de l'amour Je la regarde. Elle est brune. quarante ans environ. Elle est assise de l'autre côté du salon de thé, juste en face. Je la regarde, parfois sans la regarder. Mais je la regarde, je ne peux pas me détacher d'elle. Je la vois non avec les yeux, mais avec quelque part dans ma poitrine. Je la trouve belle. Assise là. Elle écrit. Une mèche arrondie balance devant nez. Elle a un pull marron, un jean vieilli à point, des ballerines. Autour le bruit de porcelaine, le brouhaha des conversations. Mais dans mes yeux le silence. J'aimerais savoir ce qu'elle écrit. J'aimerai lui dire qu'elle est belle, si terriblement belle, à mes yeux. Ma collègue commente encore et encore les commandes que nous avons reçues ce matin. Et je fais semblant de l'écouter. Je la regarde. je ponctue de ah, mon écoute inattentive. Et l'autre continue de parler. Et je continuer de la regarder. Je devrais détourner le regard ; j'ai peur de cette émotion nouvelle. Des ailes me brûlent dans le dos qui me poussent à me lever, à lui parler. Mais la peur du rejet, la honte de ce trouble ému ou je ne sais quoi avorte mon envol. Et je l’imagine sourire ; et je sens un désir précis juste entre mes jambes. Je cois qu'elle me regarde ; et mon cœur se blottit dans ma poitrine. J'entends le tintement de sa tasse sur la soucoupe ; et des papillons tourbillonnent dans mon ventre. Mon cerveau reconstitue odeur ; et je rougis. Mon ouïe fantasme le rauque de sa voix ; et je n'ose. Ma collègue a prononcé le nom du patron. Je transpire, je balbutie une réponse évasive, je reviens dans la réalité immédiate. Mais toujours au fond de moi les répercutions de l'onde de choc, l'écho réverbéré de cette folie. Je vaudrais l’enserrer dans mes bras, la respirer, je voudrais être avec elle, je voudrais qu'elle m'enveloppe, je voudrais lui parler, je voudrais... Une porte s'ouvre en moi sur des possibles insoupçonnés, sur un horizon immense. Et pas la force. Mon trouble ne me quitte pas. J'ai chaud aux oreilles. Je me trouve ridicule et je suis fâchée de penser à elle. Et je la regarde. Mon soutien-gorge me scie les côtes tout à coup. Le tétons me démangent. Les petites perles que j'ai mises de part et d'autre de mon clito deviennent inconfortables. Là quelque part entre nombril et pubis une douleur vrille mes entrailles. Une langue de carton colle à mon palais. Impossible de déglutir |
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Un de mes dessins préférés de Klimt !
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j'adore voir les femmes lesbiennes s'embrasser .... tendres bises
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Bonjour Rita Ta vie sexuelle m'a l'air passablement compliqué /:> ♥ Bisou ♥ Poton ♥ Annie ♠ tendres bises
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Magnifique ! Suspendu dans le temps Plus rien ne compte L'impossibilité de détourner son regard, son attention Valable pour un homme comme pour une femme venant d'une Dame douce et sophistiquée, ça me touche. tendres bises
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Merci. effectivement, j'avais pas vu que c'était le pivot. t'as vu j'ai ajouter une mise en forme pour le mettre en valeur ? tendres bises
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Beau texte !
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1 post 12/16/2015 6:08 am |
j'adore voir les femmes lesbiennes s'embrasser ....
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Bonjour Rita Ta vie sexuelle m'a l'air passablement compliqué ♥ Bisou ♥ Poton ♥ Annie ♠
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